Smart City

Festival Numérique

La Fabulerie, commissaire de l’exposition SAMART CITY au Théâtre Liberté à Toulon

a Dans nos imaginaires collectifs, dans les romans d’anticipation, au cinéma, dans les projections publicitaires, la ville du futur est souvent dépeinte comme une “hyper-cité”, une caricature de la ville d’aujourd’hui, avec juste un peu plus de la même chose : plus de véhicules, d’habitants, de bruits, de pollution, de tuyaux, de lumières, de capteurs, d’informations, d’écrans, plus d’intelligence, de connections, plus de surveillance. Mais cette cité pas si “Smart” ne fait plus rêver et nous avons besoin de ré-inventer une ville imaginaire plus désirable.

  • Telo Martius – Gaëtan Trovato – Salle Fanny Ardant
    L’ubiquité de la ville, sa mémoire. Toulon n’est donc qu’une empreinte, une conscience collective. Le verre révèle l’invisible, le carton devient le décor. La ville devient daltonienne, aliénée. En boucle. Elle est le reflet de nos sociétés. Elle cristallise des enjeux (sociaux, politiques, historiques…) qui dépassent souvent ses frontières. L’installation tente de recréer un objet cinématographique. C’est un paysage urbain reproduisant une réalité fictive dont les personnages et les figures prennent possession (dans une maquette et par des projections sur verre). L’installation convoque les souvenirs de l’imaginaire liés à l’enfance. Jouant sur le dehors et le dedans, le spectateur est alors invité à voir le trucage, à comprendre les mécanismes de fabrication des images et à y participer.

 

  • To record water during days – Javiera Tejerina-Risso – Hall
    To record water during days propose une autre forme de paysage à travers l’expérience des flux des océans. Des modules aux formes mouvantes, ondulatoires et suaves viennent transcrire le rythme tantôt calme tantôt fébrile des océans en temps réel. L’énergie du monde est transportée par le mouvement des océans qui vient façonner les littoraux. C’est elle qui se déplace, se transforme. Elle est visible à la surface de l’eau mais aussi dans l’évolution des paysages côtiers. C’est le visage du monde qui est en perpétuel changement : l’océan et la terre dialoguent. La terre est perçue comme un écosystème autorégulateur. Comment ressentir des changements globaux quand on n’est pas un être global ; ressentir le « climat » quand les seules façons d’en parler sont de gigantesques modèles conçus par ordinateur ? Les modules, couverts d’une surface fabriquée à partir de plusieurs bandes de matériaux souples et réfléchissants, sont excités par des actionneurs, afin de leur conférer un aspect ondulatoire. Ils transcrivent en temps réel une lecture des données océanographiques du mouvement des vagues prélevées le long des côtes des cinq océans et de la mer Méditerranée. Ici, c’est l’océan Pacifique qui respire.
    En collaboration avec le directeur de recherche Patrice Le Gal
    Une coproduction ZINC et Flux(o) Avec le soutien de IRPHE, Aix- Marseille Université, ASTRAM, LABEX MEC, région Provence Alpes Côte d’Azur, ville de Marseille
  • Chimères Orchestra – Reso-nance numérique – Hall
    Chimères Orchestra est une installation artistique qui met en scène plusieurs robots-percussionnistes accrochés à des structures urbaines. Ils ont la forme d’insectes, de créatures hybrides échappées d’un zoo pour envahir le territoire de l’Homme. Leurs pattes tapent sur le support pour créer des rythmes, matière contre matière, comme une réponse aux rythmes de la ville, aux activités humaines. La programmation musicale repose sur l’écriture de rythmes évolutifs, du chaos à l’harmonie, en suivant différents mouvements : tribal, répétitif, frénétique, décalé, … Les robots « hackent » la ville, physiquement, et invitent les passants à faire de même, à questionner nos rythmes individuels et collectifs et notre relation ambiguë avec les machines, entre fantasmes technologiques béats et peurs de la perte de contrôle.
    Une coproduction CNC/DICREAM, ZINC, Transcultures, conseil général de l’Oise, Science Gallery

 

  • TypeWriterBot – Gauthier Le Rouzic – Hall
    Machine à écrire, TWB interagit avec l’utilisateur et provoque le spectateur. Elle répond à toute question, et permet d’entrer en dialogue : la création d’un « chat » informatique avec la machine à écrire permet le croisement entre des techniques et des modes de communication qui appartiennent à des espaces différents. Le dispositif, mécanique et informatique, permet des conversations sans fin, tout comme les différents réseaux sociaux peuvent donner des informations. Sont donc provoquées des réactions aux propos tenus ; simple objet, la machine à écrire se présente entre réalité et illusion.

 

  • La ville radieuse – Hall
    Trois visions de la ville radieuse sont présentées sous la forme de maquettes interactives proposées par des étudiants des écoles Kedge Business School Toulon et ISEN Toulon (Designers / Ingénieurs d’affaire / Ingénieurs) à l’issue du workshop « La ville radieuse ».

 

  • Liberté, mon amour – La Fabulerie – Vitrine du Théâtre
    Chaque fois qu’un internaute indexe sa publication par le hashtag #LIBERTE sur Twitter, des plumes volent dans une bombone de verre. Cette installation signale de façon poétique l’activité numérique liée au mot Liberté.

 

  • Projection continue – Salle Daniel Toscan du Plantier
    Diffusion en continue d’une sélection de fictions audiovisuelles réalisées par soixante-neuf étudiants des écoles Kedge Business School Toulon et ISEN Toulon (Designers / Ingénieurs d’affaire / Ingénieurs) à l’occasion du workshop « La ville radieuse ».

Le samedi 30 janvier à 15h, les étudiants ont présenté leurs travaux au public. 

Partenaires Projets :
Le Liberté, Scène Nationale de Toulon

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